IMPRO NORD est une plateforme régionale agréée par le Ministère de l'Education, réunissant des acteurs publics et privés, autour du triptyque, partage du savoir (sous forme de séminaires, conférences, colloques, ateliers, master class, concerts) lutte contre les discriminations, dialogue interculturel
l'actualite
« Véritable héros français » ! C’est ainsi que le général de Gaulle appelait Eugène Bullard. Un concours de circonstances extraordinaire a permis à ce jeune Afro-américain, fuyant les lois Jim Crow de son Amérique natale, de venir s’engager dans le régiment des hirondelles noires de la mort, pendant la première guerre mondiale. Ce régiment dont l’origine remonte à l’époque révolutionnaire, était en 1795 partie intégrante de l’Armée des Alpes, commandé par un autre Afro-américain : le général Alexandre Dumas, né à Haïti.
Bullard perpétue pour ainsi dire la tradition multiséculaire des Français d’ascendance africaine combattant pour la France. Là où d’autres modifiaient leurs dates de naissance pour ne pas être enrôlés dans l’armée, Bullard, dont le jeune âge interdisait tout enrôlement, modifia celui-ci afin de pouvoir s’engager volontairement. Eugène Bullard ne se contenta pas d’être « The Black Swallow of Death ». Après la Bataille de la Somme et de Verdun, où il est grièvement blessé et déclaré inapte pour l’infanterie, il désire envers et contre tous toujours se battre : si l’armée de terre le juge désormais inapte, c’est vers le ciel qu’il va à présent tourner les regards.
Deux ans auparavant, un autre Africain, d’origine somalienne, né en Turquie, s’inscrit à l’école navale de pilotage en 1914 : Ahmet Ali Çelikten. Les lois racistes de Jim Crow des Etats Unis interdisaient aux Afro-américain d’être des pilotes d’avions. L’entrée en guerre des USA en 1917 viendra bouleverser la fulgurante trajectoire de Bullard dans l’aviation militaire, par l’entremise du médecin chargé d’organiser l’aéronautique américaine : le docteur Edmund Gros.
Un quart de siècle plus tard, ces mêmes lois racistes vont permettre au gouvernement fédéral Américain d’empêcher les Afro-américains de devenir pilotes de chasse au cours de la Seconde Guerre Mondiale, afin de préserver la prétendue supériorité des « Blancs » sur les « Noirs », réputés selon l’idéologie raciste,inaptes intellectuellement au pilotage d’un avion. 25 ans avant les fameux Tuskegee Airmen ou diable à queues rouges, des pilotes Afro-américains formés par le célèbre institut Afro-américain de l’Alabama, il y a eu Eugène Bullard.
Bullard n’était pas uniquement un homme de guerre, c’était aussi un artiste et une figure importante du Jazz en France. Aux Etats Unis il a activement participé au mouvement pour la défense des droits civiques des Afro-américains. Son combat pour la lutte contre les discriminations remonte à l’époque où il était pilote de chasse, comme nous l’indique la devise qu’il avait inscrite sur le fuselage de son avion : « All blood runs red », tout sang qui coule est rouge !
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LE PREMIER DRONE DE L'HISTOIRE DE L'ONU
La Société des nations dont les membres s'étaient engagés pour promouvoir la paix et combattre l'agression d'un état contre un autre état membre N' AVAIT RIEN FAIT FACE A L'AGRESSION DE L'ITALIE FASCISTE DE MUSSOLINI CONTRE L'ETHIOPIE DU NEGUS: AUCUN PAYS MEMBRE N'AVAIT AUTORISER CE UNIQUE PAYS AFRICAIN NON COLONISE A ACHETER DES ARMES POUR SE DEFENDRE. L'ONU, l'avatar de la SDN a fait ses premiers pas, exécuté sa première mission avec ses tristement célèbres casques bleus au Congo, au moment où LUMUMBA arrachait l'indépendance de ce géant de l'Afrique à l'ancienne puissance coloniale. Bilan: Lumumba a été tué, le Congo a vu son indépendance confisquée.
Aujourd'hui plus de 50 ans après, le Congo est le premier pays au monde à avoir abrité le plus grand nombre de fonctionnaires de l'ONU (10 000 personnes): bilan un génocide de 10 millions congolais selon certaines estimations (6 millions minimum).
AUJOURD'HUI LE PREMIER DRONE DE L'HISTOIRE DE L'ONU EST LANCE AU CONGO. VOULEZ-VOUS CONNAITRE LA SUITE?
HOMMAGE A TABU LEY
Notre Tabu Ley, alias Seigneur Rochereau Sinamoyi Pascal, nous a quitté ce samedi matin 30 novembre 2013, à l'âge de 76 ans.
Pour ceux qui ne le savaient pas, Tabu Ley avait été victime d'un AVC il y'a quelques années. Il avait recouvert la plus grande partie de son autonomie, mais ne s'en était pas complètement remis. La maladie nous arrache l'un des plus grands constructeurs et innovateurs de la Rumba Congolaise.
En effet depuis son engagement dans la musique professionnelle auprès de Grand Kallé et l'African Jazz (présentation officielle le 6 juin 1959), il n'a cessé d'apporter de la fraîcheur et de la modernité dans la Musique Congolaise.
Il est l'un des rares compositeurs mondiaux à avoir atteint et dépassé largement le millier de compositions personnelles. Il est le premier artiste africain à passer à l'Olympia en 1970. Il nous laisse une voix inimitable et une manière de composer et de chanter pleine d'intelligence et de poésie.
Depuis sa première composition "Kellya" qui n'a pris aucune ride avec le temps, Tabu Ley est resté dans le champs authentique de la Rumba Congolaise tout en expérimentant de nouveaux procédés d'orchestration et de style. Tabu Ley est notamment le père du "Jobs" et du "Soum-Djoum", genres où il montre comment il a assimilé à merveille et sans plagiat les puissantes influences noires américaines de la "Soul Music" et de la musique "Funky" des années 70. A cette occasion, il développe la place des drums jusque là négligés dans l'orchestration congolaise. Il développe également la pratique qui fait que l'animation de la danse soit assurée uniquement par la guitare accompagnement qui passe en solo à un moment donné de l'orchestration.
Il a permis à de nombreux chanteurs et chanteuses hors pairs de faire leurs premières armes à côté de lui, par exemple: Sam Mangwana, Pamelo Mounk'A, Ndombe Pépé, Mbilia Bell, Yondo Sisters, Mimi Ley,...
Par ailleurs, Tabu Ley s'est toujours entouré de guitaristes solistes hors pairs, et qui ont avec lui, construit l'une des trois immenses écoles basiques de l'expression guitaristique de la Musique Congolaise, dont les concepts sont adoptés fréquemment dans la Musique Africaine et Mondiale. Citons entre autres guitaristes : docteur Nico, Damoiseau, Guvano, Athel, Michelino, Faugus, Lokassa. C'est le prolongement du jeu de ces illustres guitaristes qui s'est manifesté chez d'autres guitaristes célèbres de même style, tels que: Manuaku Waku, Gerry Gérard, Lucky Mahoungou, Dizzy Mandjeku, Mavatiku, Bopol, Kinzunga Ricos, Mongoley, Jeff Louna, Dino Vangu, Souza Vangu, ...
Quant au style de ses compositions, Tabu Ley a montré une aisance incroyable à aborder n'importe quel sujet de société, et à imprimer dans ses lignes un sens énorme à la fois de poésie, de pragmatisme, de nostalgie, et de gaieté. J'ai eu l'insigne honneur de le connaître et de l'assister au cours de certaines séances d'enregistrement aux studios de l'IAD, où j'ai pu noter chez lui l'aptitude rare qu'il avait à composer de manière spontanée tout en assurant précision et pertinence.
Nombreuses sont ses compositions qui sont devenues et qui deviendront des standards de la Musique Congolaise en particulier et de la Musique Africaine en général.
Nous pensons bien à toi, Seigneur Ley, et merci, et encore merci, pour l'héritage énorme que tu laisses à la Musique Africaine.
Repose en paix.
Jeff Louna.
Brillant scientifique qui a poliment décliné un poste au Collège de France au profit des besoins des populations du Congo, Jeff Louna est un trésor national pour toute l'Afrique. Véritable "Renaissance man", il est égalemement musicologue, fabuleux guitariste de Jazz, Blues, Rock, Rumba, qui a partagé la scène avec Henri TEXIER, Louis SCLAVIS, Aldo ROMANO, Pharoah SANDERS et Ray CHARLES...
PREMIER CONGRES DES RESSORTISSANTS DU ROYAUME KONGO
Ayant été à l'origine du projet Congo Square, qui vise à faire connaître le patrimoine culturel que l'Afrique a légué à l'humanité, dans le domaine scientifique, artistique et dans les grands combats pour la liberté, il était naturel que nous ayons été sollicités par le Groupe Royaume Do Kongo et Malaki pour participer à cette rencontre exceptionnelle et historique, des ressortissants de l'antique Royaume Kongo, venant des quatre coins de la planète, pour se retrouver après plus de quatre siècles de séparation, dans une ville qui a bouleversé le monde: Paris.
Cette rencontre va précéder d'un jour la journée de la conscience noire, qui célèbre le plus grand "freedom fighter " et héros du Brésil, originaire du Royaume Kongo: Zumbi do Palmares.
L'initiateur de ce congrès appartient à la grande lignée des seigneurs du Royaume Kongo. Son ancêtre était considéré comme l'égal du Mani Kongo: Nefwani.
Un homme d'une modestie et d'une générosité incroyable, Nefwani Rocha a toujours rêver le développement et l'unité des ressortissants de cet ancien Royaume, dispersés en Afrique, dans les Caraïbes, l'Amérique latine, l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie. C'est la raison pour laquelle ce congrès et le Groupe Royaume Do Kongo, dont il est le fondateur est résolument apolitique et non confessionnel. Le pragmatisme est donc au coeur des actions de ce groupe. Ce pragmatisme qui nous fait très souvent défaut, pour régler nos problèmes économiques et culturels, est salutaire pour notre unité et notre développement.
Suite à la célèbre bataille d'Mbwila (Ambuila) du 29 octobre 1655, l'élite intellectuelle, spirituelle et militaire du Royaume Kongo a été détruite, réduisant ainsi les habitants de cet immense empire à la domination du royaume du Portugal en mettant fin à son unité et à son développement. Les rivalités dites tribales, l'intensification de l'asservissement des populations aux puissances coloniales ont pris leur essor à partir de cette date.
La France a également connu dans sa longue et passionnante histoire un évènement similaire à Mbwila: Azincourt.
C'est dans cette localité située à proximité de notre région, que les envahisseurs anglais ont décimés la fine fleur de la chevalerie française, qui ne s'en est jamais relevée. Cette défaite n'a pas empêché la France d'avoir le destin exceptionnel que nous lui connaissons. Et si tel était notre cas?
CYCLE DE CONFERENCES RENAISSANCE: HERITAGE AFRICAIN
Le 28 juillet 2013, à l’initiative de la ville de Nancy et de l’Agence pour la promotion de l’Art et des Cultures, une belle manifestation a été organisée autour de la Renaissance. Impro Nord a été partenaire de cet évènement(www.renaissancenancy2013.com).
Le programme de Renaissance Nancy 2013 foisonne de richesses, cependant je n’ai trouvé nulle part une quelconque mention de l’Afrique et du rôle que ce continent à joué dans la Renaissance. Néanmoins une conférence et une exposition ont été organisées sur le thème de la Renaissance Arabe au XIX ème siècle, conduisant à une réflexion très passionnante sur la possibilité d’une Renaissance Arabe au XXIème siècle.
C’est précisément cette actualisation de la Renaissance aujourd’hui qui constitue l’objet de ma réflexion, en ce qui concerne l’Afrique.
Si l’Afrique a tant apporté à l’Europe pour permettre sa Renaissance, ne peut-elle pas réitérer cette expérience aujourd’hui à son profit ?
L’absence de l’Afrique comme sujet dans le cadre des manifestations organisées autour de la Renaissance est un lieu commun dans l’univers académique occidentale, y compris dans son clone africain. L’Afrique depuis la pseudo-réflexion de Hegel, reprise dans le fameux discours de Dakar du président Sarkozy, ne peut être considérée comme un acteur de l’histoire (même si l’écriture, donc l’Histoire commence avec l’homme noir).
C’est donc tout naturellement que ma conférence durant Renaissance Nancy 2013 s’est articulée autour de l’héritage des africains à la Renaissance, le 28 juillet 2013, date pendant laquelle l’Eglise Catholique romaine célèbre Saint Victor 1er,14 ème évêque de Rome, pape africain de 189 à 199.Une belle coïncidence faisant un jolie pied de nez à la pensée dominante de l'absence de l'homme africain.
Il est impossible de parler de la Renaissance en Europe sans parler du rôle capitale joué par les africains, à travers l’Espagne Mauresque et l’Italie Méridionale également habitée par des africains, passés dans les oubliettes de l’histoire, mais que nous voulons faire redécouvrir à travers le projet Congo Square : Mémorial des Héros Africains.
Qui sont les maures ? Les introducteurs de l’algèbre provenant de l’Egypte pharaonique (KMIT), de l’éclairage public, du développement de l’agriculture,de l'hygiène, de la médecine, des librairies publiques, des fruits, épices et légumes étrangers à l’Europe, des créateurs d’universités (17 contre 2 dans tout le reste de l’Europe) dans la péninsule ibérique. Avant 711 de notre ère, date de leur arrivée, il y avait déjà à l’époque de la 25ème dynastie, issu du Royaume de Napata, au Soudan, une présence africaine dans cette péninsule, comme la démontré l’inscription du grand pharaon Taharqa (690 à 664 Avant Jésus-Christ).
Les prestigieuses universités de Bologne (fondé en 1088), d’Oxford fondé par Thibaud d'Étampes vers 1116, Naples, ont été richement fécondé par les textes des maures.
A l’instar des fanatiques d’AQMI en 2013 au Mali, qui ont détruit les parchemins multiséculaires issus de l’Antique Université de Tombouctou, il y a eu plusieurs autodafés organisés contre les textes des africains pendant la Reconquista en Espagne. Tout n’a pas disparu…
La présence Africaine dans l’iconographie de la Renaissance est très instructive sur les représentations des européens de cette époque vis à vis des africains: et celles-ci sont loins d'être toutes négatives. La conférence sera l’occasion de comparer les représentations iconographiques et les sources bibliques et mythologiques ayant inspirées cette iconographie . Au de-là de l’iconographie nous étudierons l’héritage des Africains dans les sciences et les arts en Europe.
LA RENAISSANCE : HERITAGE AFRICAIN
Master Class « De la musique classique au Hip Hop »
Dans le cadre de l’exposition sur le Chevalier de Saint George, l’Odyssée et le Service Jeunesse de la Mairie d'Amiens ont le plaisir de vous convier à l’inauguration de clôture et la Master class "De la Musique classique au Hip Hop".
La master class retrace l’histoire de genres musicaux portés par des artistes d’ascendance africaine, comme Saint-George, Ignatius Sancho, qui au-delà de leur création artistique étaient porteurs d’une vision du monde ancrée dans des mouvements d’émancipation, de libération et de justice.
Avec Saint-George nous verrons un artiste de musique classique engagé dans la lutte pour l’abolition de l’esclavage, membre de la Société « des amis des noirs » avec Condorcet, fervent défenseur des idées de la philosophie des lumières.
La « Master Class » mettra en exergue le métissage culturel qui irrigue des genres musicaux aussi éloignés que la mazurka, la musique italienne,congolaise...), et l’influence du Hip Hop en France et aux USA, notamment dans la jeunesse, à travers des artistes engagés et ceux qui véhiculent le sexisme et le racisme dans leurs œuvres.
Un buffet convivial clôturera agréablement la soirée.
COLLOQUE NATIONAL 3 MAI: RACE, RACISME & RELIGION
L'image du Noir de l'Antiquité à nos jours
L'histoire nous a enseigné le danger que représente le racisme pour la cohésion sociale d'un pays. Les effets du racisme sont prévisibles dans n'importe quelle société : pauvre, riche démocratique, libérale. Rien de tout cela ne constitue un antidote face aux effets devastateurs de ce fléau, lorsqu'il n'y a pas de véritable politique publique co-produite par les décideurs politiques et les forces vives de la nation.
L'histoire nous a également enseigné le caractère polymorphe du racisme. Pour reprendre l'expression de Marcel Mauss, le racisme est un fait social total. En dépit de l'arsénal juridique très étoffé du droit positif français et du droit communautaire, le quotidien d'un nombre inquiétant de nos concitoyens demeure rythmé par de multiples injustices, telles que le non-accès aux stages, le non-accès au logement, le non-accès au marché du travail, en raison de leurs origines. Certaines origines posent plus de problèmes que d'autres : "l'Afrique noire et l'Afrique blanche" se trouvent en tête de liste: pourquoi?
Dans le pays des droits de l'Homme, au XXIème siècle, à diplôme égal, compétence et fonction égales, une femme continue de percevoir un salaire inférieur à celui d'un homme. Dans le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, de nombreuses entreprises préfèrent payer de lourdes amendes à l'Etat, plutôt que d'embaucher des personnes handicapées, en dépit des aides substantielles accordées par celui-ci lors d'une embauche.
Il serait totalement inopérant de traiter la question du racisme seulement sous l'angle du droit, et de la répression. Le rôle de l'éducation demeure primordial. Le racisme est souvent le fruit d'une éducation familiale, académique ou religieuse.
En effet, bien qu'ayant souvent joué le rôle positif de rempart face aux différentes formes de racismes dans les sociétés occidentales et orientales, le fait religieux a très souvent joué un rôle négatif dans la perception d'autrui.
EXPOSITION : LE CHEVALIER DE SAINT-GEORGE
Du 3 au 17 avril nous organisons en partenariat avec le service jeunesse de la mairie d'Amiens, une exposition consacrée à Joseph de Bologne, plus connu sous le nom du Chevalier de Saint-George.
Cette figure emblématique pour les idées que nous défendons, symbolise admirablement les contradictions de la France: un grand et magnifique pays qui a donné à l'humanité tant belles et grandes choses, sur le plan des idées, des réalisations, dans tous les domaines des activités humaines, mais c'est aussi le premier pays à avoir créér le Code Noir. Saint-George est né esclave, mais il a su grace à l'amour de son père blanc, et sa mère noire s'élever au dessus du préjugé de coukour pour devenir l'un des plus grands compositeurs de musique classique du XVIII ème siècle en Europe. Brillant dans tous les domaines, escrime, musique, sport, militaire.
La méconnaissance de l'histoire de cet héros de la Révolution Française, qui fut le premier colonel noir de la République Française, nous avait conduit en 2005 à organiser pour la première fois en Picardie, une conférence sur sa vie. Aujourd'hui nous poursuivons ce travail avec les jeunes afin de faire décrouvrir à ce public que toutes pages de l'histoire de France ne sont pas sombres, mais majoritairement belles, et aussi écrites par des français noirs.
Des crénaux de visites guidées sont réservés pour les groupes (scolaires, asociatifs...) aux dates suivantes:
- Le vendredi 5 avril
- Le lundi 8 avril
- Le mardi 9 avril
- Le mercredi 10 avril toute la matinée
- Le vendredi 12 avril
Afin de réserver un créneau, vous pouvez nous contacter par mail, impronord@gmail.com ou par téléphone au 06 28 22 70 09.
CONGO SQUARE DU 30 AU 31 MARS 2013
Congo square. Ce nom évoque plusieurs choses. La puissance créatrice des africains déportés dans le nouveau monde. Des africains venant de plusieurs parties du continent noir, qui dans un environnement d’oppression ont su transcender la condition de déshumanisation dans laquelle les esclavagistes européens du Grand Siècle avaient voulu les réduire.
Congo Square évoque l'âme de cette culture noire exubérante, raffinée et universelle.
Congo Square c’est la rencontre de l’africain avec l’africain, mais aussi la rencontre de l’africain avec l’anglo-saxon, avec l’espagnol et l’amérindien à la Nouvelle Orléans: bref la rencontre féconde du monde noir et du monde occidental.
Congo Square c’est le Jazz, le Blues, le Rock le Gospel, c’est la source originelle de toutes les musiques modernes.
Par l'organisation de ce festival nous préservons à la fois l'héritage de nos ancêtres, ainsi que le dialogue des cultures, fécond, qui a fait naitre ces musiques incroyables dans le Delta du Mississippi. Avec Impro Nord et nos partenaires nationaux et internationaux, nous voudrions récolter des fonds pour financer l'édification du MEMORIAL DES HEROS AFRICAINS (Les grands scientifiques noirs, les "Freedom Figjhters", et les artistes de génie d'ascendance africaine, de l'Antiquité à Aujourd'hui), en Picardie, à Amiens.