EDITORIAL
La Picardie est une formidable région disposant d’atouts multiples, grâce à sa position géostratégique au sein de l’Union Européenne, la jeunesse de sa population, la puissance de son industrie agroalimentaire pour ne citer que ceux-ci.
Cependant ces atouts sont grevés par la prégnance de certains handicaps, qui, sans être une fatalité, constituent une source de blocage pour son développement : un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. un taux de turn over plus que préoccupant chez les cadres. le problème du faible niveau d’étude chez une marge importante de la population et celui de l’échec scolaire.
Le manque de confiance en soi et la sous estimation des énormes potentialités humaines. La question de la formation n’est pas seulement régionale, mais nationale.
En effet, d’après l’étude réalisée par l’OCDE en 2004, 37% d’une génération accède en France à l’enseignement supérieur, contre 75% en Suède et 77% en Australie. 20% des jeunes en France sortent du système scolaire sans le moindre diplôme, ni Bac, ni BEP…
Cela place notre pays à la trentième place sur une quarantaine de pays : c’est dire très loin du niveau de la Russie, l’Espagne, la Pologne, la Hongrie, le Chili ou les Philippines. La question de la formation ne concerne pas uniquement les adolescents et les chômeurs, elle concerne aussi les salariés.
En effet la loi du 4 mai 2004 sur "la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social", a crée le Droit individuel à la formation (DIF).
Selon une étude réalisé par Louis-Harris pour Randstad, du 26 novembre au 4 décembre derniers auprès de 996 salariés des secteurs privés et publics, les salariés sont de plus en plus nombreux à être prêts à sacrifier leur temps de loisirs pour effectuer une formation si leur employeur le leur propose. 74 % des salariés indiquent qu'ils répondraient positivement à ce type d'opportunité, seulement 15 % "d'irréductibles" ne voulant pas empiéter sur leurs loisirs. Le secteur privé apparaît le plus réactif au sujet des formations, avec 77 % de salariés favorables à une telle opportunité contre 72 % dans le public. Mais cet engouement ne porte pas sur n'importe quelle formation.
Les salariés interrogés sont catégoriques quant à leurs choix de formation, qui se portent vers plus d'expertise et d'adaptabilité.
La moitié d'entre eux mettent l'accent sur les formations directement liées à leur activité professionnelle, Tandis que le quart des salariés posent la question du développement personnel. Face à ces défis les regards sont tournés d’une part, vers les pourvoyeurs d’emplois que sont les entreprises et les associations, et d’autre part vers les pourvoyeurs de formations que sont les universités et autres organismes de formations.
Cependant, tourner les regards vers les grandes entreprises pour régler le problème du chômage est illusoire : en effet, ceux sont les petites entreprises qui sont à l’origine de la richesse de notre pays.
C’est la raison pour laquelle il est impératif d’encourager l’esprit d’initiative en France, même si d’après certains experts, la France est le pays qui décourage le plus l’initiative chez les plus démunis.
A côté du problème de la formation professionnelle il y a celui de l’orientation : l’Education Nationale dispose de 4800 fonctionnaires en orientation pour 6 000 000 de lycéens et collégiens. Ces fonctionnaires, qui ont chacun 1250 élèves à orienter, n’ont pas été formé pour connaître le marché du travail et encore moins l’évolution des métiers.
Le même problème prévaut à l’ANPE : avec ses 17 000 agents pour plus de 2 000 000 de demandeurs d’emploi, ses conseillers consacrent 2 heures par an aux usagers dans le domaine de l’orientation.
Cependant ces atouts sont grevés par la prégnance de certains handicaps, qui, sans être une fatalité, constituent une source de blocage pour son développement : un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale. un taux de turn over plus que préoccupant chez les cadres. le problème du faible niveau d’étude chez une marge importante de la population et celui de l’échec scolaire.
Le manque de confiance en soi et la sous estimation des énormes potentialités humaines. La question de la formation n’est pas seulement régionale, mais nationale.
En effet, d’après l’étude réalisée par l’OCDE en 2004, 37% d’une génération accède en France à l’enseignement supérieur, contre 75% en Suède et 77% en Australie. 20% des jeunes en France sortent du système scolaire sans le moindre diplôme, ni Bac, ni BEP…
Cela place notre pays à la trentième place sur une quarantaine de pays : c’est dire très loin du niveau de la Russie, l’Espagne, la Pologne, la Hongrie, le Chili ou les Philippines. La question de la formation ne concerne pas uniquement les adolescents et les chômeurs, elle concerne aussi les salariés.
En effet la loi du 4 mai 2004 sur "la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social", a crée le Droit individuel à la formation (DIF).
Selon une étude réalisé par Louis-Harris pour Randstad, du 26 novembre au 4 décembre derniers auprès de 996 salariés des secteurs privés et publics, les salariés sont de plus en plus nombreux à être prêts à sacrifier leur temps de loisirs pour effectuer une formation si leur employeur le leur propose. 74 % des salariés indiquent qu'ils répondraient positivement à ce type d'opportunité, seulement 15 % "d'irréductibles" ne voulant pas empiéter sur leurs loisirs. Le secteur privé apparaît le plus réactif au sujet des formations, avec 77 % de salariés favorables à une telle opportunité contre 72 % dans le public. Mais cet engouement ne porte pas sur n'importe quelle formation.
Les salariés interrogés sont catégoriques quant à leurs choix de formation, qui se portent vers plus d'expertise et d'adaptabilité.
La moitié d'entre eux mettent l'accent sur les formations directement liées à leur activité professionnelle, Tandis que le quart des salariés posent la question du développement personnel. Face à ces défis les regards sont tournés d’une part, vers les pourvoyeurs d’emplois que sont les entreprises et les associations, et d’autre part vers les pourvoyeurs de formations que sont les universités et autres organismes de formations.
Cependant, tourner les regards vers les grandes entreprises pour régler le problème du chômage est illusoire : en effet, ceux sont les petites entreprises qui sont à l’origine de la richesse de notre pays.
C’est la raison pour laquelle il est impératif d’encourager l’esprit d’initiative en France, même si d’après certains experts, la France est le pays qui décourage le plus l’initiative chez les plus démunis.
A côté du problème de la formation professionnelle il y a celui de l’orientation : l’Education Nationale dispose de 4800 fonctionnaires en orientation pour 6 000 000 de lycéens et collégiens. Ces fonctionnaires, qui ont chacun 1250 élèves à orienter, n’ont pas été formé pour connaître le marché du travail et encore moins l’évolution des métiers.
Le même problème prévaut à l’ANPE : avec ses 17 000 agents pour plus de 2 000 000 de demandeurs d’emploi, ses conseillers consacrent 2 heures par an aux usagers dans le domaine de l’orientation.
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